Oui, la sobriété demande un effort de ne pas dépasser ses limites : pourtant, c’est simple de ne pas aller au-delà de ses limites. Et même on peut se poser la question : pourquoi dépasser ses limites est plus simple que de profiter de ce qu’on est/de ce qu’on a ?
C’est un pied de nez à notre société de consommation qui nous pousse, depuis les années 70, à profiter de plus de confort, d’une abondance de nourriture, d’une facilité d’acheter du pas cher : une porte s’est ouverte à assouvir l’exubérance.
Ainsi, la sobriété nous renvoie à la perte du confort facile, de la rapidité de l’action et du tout, tout de suite. C’est dur de perdre quelque chose…
Pourquoi avons-nous perdu le gout de l’effort ?
Est-ce la faute de :
- notre éducation de l’enfant roi ?
- la mécanisation des postes de travail usant ?
- l’envie de gagner du temps ?
Et pourtant, quelle joie avons-nous lorsque nos efforts sont récompensés ! Une satisfaction et une joie inégalées.
Non, au départ, être sobre c’est facile car cela répond à ce que nous avons besoin.
[…] Patagonia, valorisée 3 milliards de dollars, dont le fondateur Yvon Chouinard, a fait don en faveur de la protection de la nature. On vous en parle plus longuement dans un précédent article. […]